Mon parcours

Enfant, je passais plus de temps seul dans la nature qu’avec mes amis du collège. La découverte de la vie sous toutes ses formes me fascinait. Apprendre en observant me rendait heureux.

Sur le chemin de l’école j’avais la boule au ventre, une envie de vomir avec un gros sentiment de décalage…

Durant cette période, la nature m’a permis de me sentir vivant, d’être connecté à un grand tout.

Le savoir et la connaissance m’ont amené à apprendre les noms des plantes en latin.

Au lycée les professeurs me poussaient à devenir biologiste ou botaniste. N’étant pas à l’aise enfermé dans une classe, j’ai tout fait pour obtenir un diplôme en horticulture le plus vite  possible.

Ensuite j’ai effectué mon service militaire à Châtaulin dans le Finistère, ma région natale.

À 21 ans, je décide de faire le grand saut : je quitte la Bretagne direction Paris ou je resterai 23 ans.

La capitale m’a permis de m’affirmer, de mieux comprendre le fonctionnement humain. J'ai rencontré des personnalités intéressantes, fortes et atypiques. L'art, la culture et la démesure ont pour faculté de mettre mes neurones en effervescence.

À mes débuts sur place, j’ai réalisé différents métiers n’ayant rien à voir avec la nature : vendeur, manutentionnaire, barman, disc jockey,…

Je me suis remis à jardiner chez des particuliers au bout de 10 ans. C’était majoritairement des jardinets ou terrasses à végétaliser ou entretenir dans différents arrondissements parisiens.

Par la suite, mon objectif a été d’économiser afin de pouvoir financer un grand voyage chaque année, accompagné d’un appareil photo. J’ai visité une partie de L’Australie, des Etats-Unis, de l’Amazonie ainsi que l’Europe.

En 2012, je réalise et publie un livre consacré à une petite chouette, la Chevêche d’Athéna.

En 2015, l’ambiance générale suite aux attentats en France a fait naitre en moi un nouveau projet : celui de créer mon propre jardin, un lieu paisible et sain. J’ai donc quitté Paris en 2016 pour retourner dans ma ville natale ou j’exerce aujourd’hui le métier de jardinier indépendant.

La passion et mon hyper activité m’aident à créer ce paradis en plus de mon travail.

L’acceptation des contraintes et de la pénibilité font partie de ma vie. La seule chose qui compte à 53 ans, c’est que la nature soit au menu encore et encore…

Si en plus je peux rencontrer d’autres passionnés de nature, entomologie, botanique,… c’est parfait !

Fabrice Chanson - le jardin de la 2nde chance (Finistère - 29).